Il n’existe pas de montant minimum fixe pour investir en bourse. Le montant à investir dépend principalement du cours de l’instrument financier visé au moment de l’achat.
Toutefois, il est important de prendre en compte les coûts associés aux opérations sur le marché des capitaux, tels que les frais de courtage et les frais de tenue de comptes.
Il existe cinq (5) catégories d’OPCVM au Maroc :
- Les OPCVM Actions
- Les OPCVM Obligations
- Les OPCVM Monétaires
- Les OPCVM Contractuels
- Les OPCVM Diversifiés
Il est possible d’avoir la liste complète des OPCVM disponibles au Maroc sur le site de l’AMMC : https://www.ammc.ma/fr/ammc/instruments-financiers/opc
Les notes d’information des OPCVM sont disponibles sur le lien : https://asfim.ma/opcvm/
Pour plus d’informations sur les OPCVM, nous vous invitons à consulter la 8e édition du Guide de l’Investisseur portant sur les OPCVM
La tenue de comptes est une activité par laquelle un intermédiaire financier procède à l’ouverture de comptes titres, à l’enregistrement des opérations sur les titres et à la conservation des actifs au profit de ses clients. Les teneurs de comptes titres, qui incluent principalement les banques, sociétés de bourse et émetteurs, assurent quatre activités clés : la conservation des titres, la réalisation d’opérations sur titres (OST), la prestation de services aux émetteurs, ainsi que la tenue de comptes sous mandat ou au profit d’intermédiaires étrangers (custody).Vous pouvez retrouver une liste des teneurs de comptes agréés sur le lien suivant : Teneurs de comptes | AMMC
Les états de synthèse annuels sont disponibles au siège de la société cotée. Vous pouvez aussi les retrouver dans les journaux d’annonces légales ainsi que dans la rubrique états financiers de l’espace émetteur du site de l’AMMC.
L’ordre de bourse est une instruction d’achat ou de vente que vous formulez à votre intermédiaire financier (banque ou société de bourse.
Il existe plusieurs types d’ordres qui répondent à des besoins spécifiques. Voici les principaux types d’ordres que vous pouvez utiliser :
- Ordre à prix limité : Vous spécifiez le prix maximal que vous êtes prêt à payer pour un achat ou le prix minimal pour une vente. Cet ordre ne sera exécuté que si les conditions de prix sont remplies.
- Ordre au marché : Cet ordre est exécuté immédiatement au meilleur prix disponible sur le marché, sans indication de prix spécifique. Il est prioritaire sur les ordres à prix limité, mais peut ne pas être entièrement exécuté si la liquidité est insuffisante (lorsque le volume d’actions disponibles pour l’achat ou la vente ne permet pas de satisfaire la demande d’exécution complète de l’ordre).
- Ordre au marché limité : Cet ordre est semblable à l’ordre au marché, mais avec la particularité qu’il sera exécuté à différents prix disponibles jusqu’à épuisement de la quantité souhaitée à l’achat ou à la vente.
- Ordre à déclenchement : Ce sont des ordres qui s’activent automatiquement lorsque certaines conditions de prix sont remplies. Voici les principaux :
- Ordre à seuil de déclenchement (stop order) : L’ordre est déclenché dès qu’un prix prédéfini est atteint.
- Ordre à plage de déclenchement (stop limit order) : L’exécution se fait dans une plage de prix déterminée une fois que le seuil de déclenchement est atteint.
- Ordre à seuil de déclenchement inverse (market if touched) : Ce type d’ordre se déclenche lorsqu’un prix déterminé est atteint, mais à l’inverse de l’ordre classique, il se déclenche lorsque le prix baisse (pour un achat) ou augmente (pour une vente).
- Ordre à seuil de déclenchement suiveur (trailing stop) : Le seuil de déclenchement suit l’évolution du cours en cas de tendance favorable. Ainsi, pour un ordre d’achat, le seuil baisse si le cours baisse, et pour un ordre de vente, le seuil monte avec la hausse du cours.
- Ordre à plage de déclenchement suiveur (trailing stop limit order) : Similaire à l’ordre à seuil suiveur, mais ici, un prix limite est également fixé pour l’exécution.
Le choix du type d’ordre dépend de votre stratégie d’investissement et de votre tolérance au risque. Si vous souhaitez contrôler le prix d’exécution, un ordre à prix limité peut être approprié. Si vous privilégiez une exécution rapide, un ordre au marché est plus adapté.
Le règlement des espèces et la livraison des titres se font généralement dans un délai de trois jours de bourse suivant la date de la transaction. Ainsi, après avoir vendu vos actions, vous devriez recevoir la contrepartie en espèces dans ce délai.
En tant que fonctionnaire de l’État, vous avez la possibilité d’investir dans les titres d’une société cotée en bourse. Toutefois, il est conseillé de vérifier les réglementations spécifiques qui pourraient s’appliquer à votre situation, notamment celles relatives à la déontologie et à la transparence dans le cadre de votre fonction. Assurez-vous également de respecter les obligations déclaratives éventuelles concernant vos investissements.
Vous pouvez vous informer sur la date de paiement des dividendes d’une société cotée en visitant le calendrier des dividendes mis à disposition par la Bourse de Casablanca.
L’AMMC met régulièrement à disposition du public des rapports et indicateurs à partir de données statistiques sur le marché des capitaux au Maroc. Ces publications peuvent porter sur un produit en particulier (par exemple des indicateurs sur les OPCVM ou les OPCI), sur le profil des investisseurs en bourse, ou encore sur le stock de titres détenus par les investisseurs étrangers.
Ces productions statistiques rendent possible l’analyse de la dynamique entretenue par le marché des capitaux, que ce soit à partir d’approches particulières ou à partir d’un point de vue plus général.
Consulter les productions statistiques ici
Dans le cadre d’une introduction en bourse (IPO), l’émetteur souhaitant faire admettre ses titres à la cote est tenu de produire un document d’information portant sur l’opération appelé « prospectus » ou « note d’opération » et le soumettre au visa de l’AMMC pour publication. Ce document décrit notamment, entre autres, la structure de l’opération : son montant, le nombre de titres concernés, le prix de souscription, la période de souscription et le calendrier de déroulement, les acteurs de l’opération etc.
Vous pouvez retrouver l’ensemble de ces documents d’informations correspondant aux différentes introductions en Bourse en cliquant ici.
Vous pouvez aussi consulter le Guide de l’investisseur de l’AMMC – comprendre les introductions en Bourse pour davantage d’informations sur les IPO.
L’augmentation de capital est l’opération qui consiste pour une société cotée à augmenter son capital social. Celle-ci est décidée lors d’une assemblée générale extraordinaire des actionnaires et peut être réalisée de différentes manières :
- Via un apport en numéraire, qui permet de lever des fonds auprès des actionnaires ou d’investisseurs extérieurs. Lorsqu’il est prévu par les statuts de la société, le Droit préférentiel de souscription (DPS) confère aux actionnaires existants une priorité pour souscrire aux nouvelles actions émises. L’exercice de ce droit préférentiel permet aux actionnaires d’éviter une dilution de leurs droits et maintenir, s’ils le souhaitent, leur proportion dans le capital de la société.
- Via un apport en nature, permettant à un actionnaire ou un investisseur extérieur d’apporter à la société un bien mobilier ou immobilier. Ces biens doivent faire l’objet d’une évaluation par un commissaire aux comptes.
Via l’incorporation de réserves, où l’augmentation se fait via l’intégration des bénéfices et réserves accumulés sans l’apport de nouvelles ressources (notamment en numéraire) à la société. A cet effet, l’actionnaire peut soit recevoir de nouvelles actions au prorata de sa participation au capital, soit voir la valeur nominale de ses actions augmenter.
Etant investie des missions de protection de l’épargne investie en instruments financiers et de son bon fonctionnement du marché des capitaux à travers l’application des dispositions législatives et réglementaires, l’AMMC détient en vertu de la loi le pouvoir d’instruire des faits susceptibles de donner lieu à une sanction disciplinaire et de prononcer cette dernière le cas échéant. C’est le Collège des sanctions, un organe indépendant du Conseil d’administration et de la Présidence de l’AMMC, qui est chargé de l’examen des dossiers dont il est saisi. Il émet à l’issue de son examen des dossiers, un avis à la Présidence de l’AMMC, sur la suite à donner aux dossiers examinés, et notamment le prononcé de sanctions disciplinaires le cas échéant.
Vous pouvez retrouver la liste des différentes sanctions prononcées par l’AMMC en cliquant ici
La radiation désigne le processus par lequel les actions ou titres d’une société sont retirés de la bourse, ce qui signifie qu’ils ne peuvent plus être négociés sur le marché. La radiation peut intervenir pour plusieurs raisons:
- A la suite d’une décision de la société gestionnaire de la bourse en cas de :
- Non-respect des conditions de séjour à la cote de la Bourse des valeurs ;
- Non-respect de résolutions adoptées par l’assemblée générale ordinaire de mise en paiement de dividendes ;
- Manque de liquidité de l’instruments financier concerné.
- Lorsqu’elle est requise auprès de la société gestionnaire de la bourse par l’émetteur ;
- Lorsque demandée par l’AMMC à la société gestionnaire de la bourse en cas de non-respect du régime légal et réglementaire de l’appel public à l’épargne, ou lorsqu’une procédure de liquidation judiciaire à l’encontre de l’émetteur concerné à a été ouverte suivant le prononcé d’un jugement.
La performance d’un OPCVM est directement reflétée par l’évolution de sa valeur liquidative sur une période considérée. Toutefois, bien d’autres paramètres sont à prendre en considération dans votre évaluation comme notamment les frais et commissions liés aux activités d’administration et de gestion. De même, il est capital de consulter la fiche signalétique dudit OPCVM pour affiner votre évaluation globale de l’OPCVM, car elle récapitule de manière claire et synthétique les principales caractéristiques du produit.
Enfin, pour souscrire à un OPCVM, vous devez vous adresser au réseau de commercialisation (banques, sociétés de bourse ou sociétés de gestion).
Pour en savoir plus, consultez le Guide de l’investisseur – Comprendre les OPCVM
Pour acheter des actions de sociétés cotées, vous devez suivre ces étapes:
- Ouverture d’un compte-titres auprès d’un intermédiaire financier, tel qu’une banque.
- Sélection des actions : Une fois le compte-titres ouvert, vous pouvez choisir les actions des sociétés cotées qui vous intéressent. Il est important de consulter les documents d’information pertinents et de solliciter l’expertise de votre conseiller financier.
- Ordre d’achat : Définissez le type d’ordre [renvoi vers la question 5] (au marché, à cours limité, etc.) et la quantité d’actions à acheter, puis validez l’opération via votre intermédiaire financier. Le montant de l’achat sera débité de votre compte espèces.
- Paiement de la transaction : une fois l’ordre d’achat confirmé, celui-ci apparaît dans le carnet d’ordres central. Une fois exécuté, un processus corrélatif et simultané de paiement contre livraison est réalisé dans un délai de trois jours de bourse. Vous devenez à l’issue de ce processus propriétaire de ces actions et jouissez en conséquence des droits propres à l’actionnaire, tels que la rémunération (dividende) et le droit à l’information.
- Suivi de l’investissement : il est essentiel de suivre l’évolution des actions dans votre portefeuille et de rester informé sur les perspectives des sociétés dont vous êtes actionnaire.
Pour plus d’informations sur les circuits de l’investissement en instruments financiers et les bonnes pratiques de l’investisseur, nous vous invitons à consulter le Guide de l’investisseur – Comprendre les circuits et adopter les bonnes pratiques.
L’AMMC est un établissement public doté de la personnalité morale et jouissant d’une autonomie financière. A ce titre, l’AMMC dispose de ressources propres provenant de ses prérogatives de régulateur du marché des capitaux.
On peut citer parmi les sources de financement de l’AMMC :
- Les commissions perçues sur les actifs nets d’organismes de placement collectifs ;
- Les commissions sur opérations ;
- Les redevances au titre de la taxe parafiscale.
Pour plus de détail sur les sources de financement de l’AMMC, nous vous invitons à consulter les rapports annuels de l’Autorité disponibles ici.
L’AMMC a pour mission fondamentale la protection de l’épargne investie en instruments financiers. Pour cela, elle veille au respect des règles nécessaires au bon fonctionnement du marché des capitaux basé sur les principes sont d’égalité de traitement des épargnants, de transparence et d’intégrité du marché des capitaux. Elle s’assure par exemple que les intervenants disposent des moyens financiers et organisationnels adéquat à la conduite de leurs activités, que les émetteurs publient les informations importantes et permanentes dans les délais et selon les modalités en vigueur ou que l’exercice de certaines fonctions sensibles est assuré par des professionnels habilités. Enfin, l’AMMC contribue à la promotion de l’éducation financière pour une amélioration continue des connaissances et compétences des investisseurs, favorisant une prise de décision d’investissement éclairée.
Une société de bourse est une société agréée assurant l’intermédiation entre les investisseurs et la Bourse en exécutant les ordres de ses clients. Elle détient en vertu de la loi un monopole sur l’exécution des transactions portant sur les instruments financiers inscrits à la cote.
Outre son activité habituelle, la société de bourse peut également faire de la gestion de portefeuille discrétionnaire en vertu d’un mandat de gestion, réaliser le placement de titres d’émetteurs ou encore fournir divers services de conseil aux entreprises et aux investisseurs particuliers.
La dématérialisation des titres consiste à remplacer les titres physiques (comme les actions et les obligations sous forme de certificat papier) par des enregistrements électroniques sous forme d’inscription en compte chez le dépositaire central Maroclear.
La dématérialisation a été adoptée par la place marocaine en 1998 pour atteindre progressivement une généralisation du régime de circulation électronique des instruments financiers.
Un PEA est généralement constitué d’actions et de certificats d’investissements (titre de propriété assorti d’un dividende supplémentaire mais sans droit de vote) cotés à la bourse des valeurs du Maroc et émis par des sociétés de droit marocain ainsi que les titres d’OPCVM « actions ».
Pour ouvrir un compte PEA, il faut être une personne majeure résidente au Maroc ou être marocain résidant à l’étranger, puis s’adresser à un intermédiaire financier qui propose ce contrat d’épargne.
Le « Profit warning » ou alerte sur résultats est la communication publiée par une entreprise cotée en bourse pour alerter ses actionnaires que les résultats ne seront pas en ligne avec les prévisions des analystes, ou lorsqu’il y a une rupture significative par rapport à l’historique de ses résultats. Le profit warning est considéré comme une information importante qui doit être publiée sans délai, afin de maintenir la transparence et la confiance des investisseurs en les alertant sur les éventuels changements affectant les résultats de l’entreprise.
D’autres évènements peuvent également constituer une information importante devant être communiquée sans délai au public comme l’obtention ou la perte d’un marché ou d’un contrat important.
Fermer un compte PEA (Plan d’épargne en actions) avant la durée de 5 ans suivant son ouverture entraîne la perte d’avantages fiscaux procurés par le plan. Ainsi, les gains réalisés jusque-là seront imposables selon les taux en vigueur, en plus d’éventuels frais de clôture facturés par l’intermédiaire financier.
Une société cotée a l’obligation légale et réglementaire de publier ses résultats à fréquence trimestrielle, semestrielle et annuelle. Cette obligation de transparence est nécessaire au fonctionnement régulier du marché des capitaux et au maintien de son intégrité.
Les résultats faisant l’objet d’une publication trimestrielle sont les indicateurs d’activité et financiers de la société. Les résultats semestriels sont quant à eux constitués d’un rapport financier semestriel devant être accompagné au minimum des bilans et comptes de produits et de charges sociaux consolidés, d’un commentaire sur les réalisations ainsi que d’attestations des commissaires aux comptes certifiant les résultats. Enfin, les résultats annuels sont constitués – à l’instar des résultats semestriels – d’un rapport financier annuel accompagné au minimum des bilans et comptes de produits et de charges sociaux consolidés, d’un commentaire sur les réalisations et des attestations de commissaires aux comptes.
Par ailleurs, la publication de ces résultats obéit à des délais réglementaires stricts. Les résultats trimestriels doivent être publiés dans les 2 mois suivant la clôture de chaque trimestre de l’exercice. Les résultats semestriels doivent quant à eux être publiés dans les 3 mois suivant la clôture du premier semestre de l’exercice. Enfin, les résultats annuels doivent être publiés au plus tard dans les 4 mois (5 mois pour le marché alternatif) suivant la clôture de l’exercice annuel.
Une convention d’intermédiation est un document signé entre une société de bourse et son client donneur d’ordres. Lorsque l’on souhaite donc acheter des titres cotés en bourse, on doit tout d’abord établir une relation contractuelle avec une société de bourse, où les droits et obligations de chacune des parties doivent être précisées.
C’est à cet égard qu’intervient la « convention d’intermédiation » : elle précise ces droits et obligations respectives entre la société de bourse et son client (le donneur d’ordres), ainsi que les caractéristiques desdits ordres.
La convention d’intermédiation mentionnera ainsi, entre autres :
- L’identité du client ;
- Les moyens de transmissions des ordres de bourse ;
- Les conditions d’exécution des ordres notamment la disponibilité des avoirs titres et espèces ;
- Les obligations et modalités d’information du client ;
- Etc.
Le statut d’actionnaire confère légalement le droit de participer à l’assemblée générale des actionnaires. Cependant il est possible que les statuts de l’entreprise requièrent un nombre minimum d’actions à détenir afin de pouvoir participer à l’assemblée générale. Il faut toutefois noter que ce seuil ne peut légalement dépasser 10 actions.
Par ailleurs, il est tout à fait possible pour un actionnaire n’atteignant pas ce seuil à titre individuel de se regrouper avec d’autres actionnaires jusqu’à l’atteinte du seuil requis, pour choisir ensuite un représentant commun à l’assemblée générale.
Vous pouvez consulter le Guide de l’investisseur : tout savoir sur les assemblées générales pour connaître davantage sur les assemblées générales des actionnaires et des obligataires.